Bruno Steiner, enseignant à l’institut national des sciences appliquées de Strasbourg (INSA), accompagné de ses étudiants, vous guidera au travers de l’exposition « Vision d’avenir pour les franges est de Schiltigheim » vendredi 16 octobre à 17h30.

L’objectif pédagogique des étudiants de l’INSA a été d’établir un lien entre l’analyse d’un territoire urbain, la compréhension de la dynamique d’un site et la proposition architecturale qui est développée. Les étudiants sont allés au contact des acteurs à l’œuvre dans un territoire et se sont mis à l’écoute de leurs préoccupations et de leurs attentes.

« Remettre l’Ill au cœur du nord métropolitain strasbourgeois : vision d’avenir pour les franges est de Schiltigheim ».

Quel devenir pour une une frange communale adossée à l’Ill ? Quelles relations entre cette commune riveraine du couloir de l’Ill et les autres berges métropolitaines ? Ce sont les questions que se sont posés les étudiants de l’INSA.

Plein de potentiel, ce territoire limitrophe est stratégique pour la commune et la métropole. Il fait l’objet d’attentions et de pressions parfois contradictoires… Des mutations sont attendues, qui peuvent considérablement changer le regard et les usages de ce secteur.

Au cœur de notre territoire, circule la rivière Ill : une limite quasi infranchissable entre deux pans d’agglomération qui se tournent le dos. Son cours sera le fil conducteur du travail des étudiants de l’INSA.  L’Ill a constitué historiquement la ligne géographique fondatrice de l’armature urbaine strasbourgeoise, et même plus largement du territoire alsacien (Illsaß), mais constitue aujourd’hui un fil vert et bleu très effacé, que les habitants ne s’approprient pas forcément.

Après s’être penché précédemment sur le lit amont de la rivière, au sud de l’agglomération, l’atelier urbain de l’INSA prolonge au nord une investigation métropolitaine qui opérera à différentes échelles.

• Les enjeux majeurs écologiques qui menacent nos équilibres urbains (réchauffement climatique, aléas hydriques…), la transformation progressive du système de mobilité, la redistribution des pôles d’intensité économiques et culturels en cours dans le nord de la métropole, invitent à reconsidérer le statut de la rivière et plus largement du chevelu hydrique (affluents et canaux) au sein de son territoire :

La rivière, avec son cortège de natures périphériques, doit-elle rester une « coulée verte » d’agglomération étanche opérant en « réserve », ou peut-elle agir davantage comme un vecteur d’urbanité activateur d’usage et fédérateur de berges urbaines ? Peut-on valoriser davantage l’eau et ses attraits récréatifs ? L’eau peut-elle tenir une place plus active dans le réseau de déplacement urbain ? Peut-on, doit-on composer davantage avec les aléas liés à l’eau (prévention des risques, réversibilité des installations) ?

C’est toutes ces questions que seront abordées lors de la visite du vendredi 16 octobre ! 

Masque obligatoire et respect des gestes barrières.