Environ 1000 repas sont servis chaque jour dans les 15 sites de restauration scolaire de la Ville de Schiltigheim. Soit autant d’enfants des écoles maternelles et élémentaires qui profitent au quotidien de ce service municipal, qui a gagné en qualité depuis le 7 janvier grâce à l’arrivée de 40% de produits issus de l’agriculture biologique et locale dans leurs assiettes.

Une priorité pour la maire, Danielle Dambach, rendue possible grâce au renouvellement, dans le cadre d’un marché public, du partenariat avec L’Alsacienne de restauration. L’entreprise a en effet su proposer une offre en totale adéquation avec les valeurs portées par l’équipe municipale, autour du développement durable, de la promotion des circuits courts et de la qualité des repas.

Dans ce cadre, la municipalité a également choisi de mettre fin à l’utilisation des barquettes en plastique pour le conditionnement et le réchauffage des repas dans ses restaurants scolaires. Désormais ce sont des bacs en inox qui sont utilisés sur tous les sites. Un équipement plus lourd, qui nécessite des aménagements de poste et quelques travaux, qui sont réalisés progressivement par la Ville de Schiltigheim.

Autre bonne nouvelle pour les familles : les tarifs de la restauration scolaire restent inchangés. Car même si ce saut qualitatif a un coût, il ne sera pas répercuté sur leur budget. « La Ville assume en effet la dépense supplémentaire, s’élevant à 25 000 € chaque année », souligne la maire.

Enfin, deux fois par mois, les petits Schilikois dégustent un repas « bon pour la planète », élaboré sans viande ni poisson, à partir de produits locaux ou issus du commerce équitable.

Autre changement, le repas « sans viande » servi à la demande, est désormais « végétarien », et garantit tous les apports en protéines nécessaires au bon développement des enfants.

Autant de nouvelles orientations qui permettent à la Ville de prendre une belle avance sur la loi « pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable », adoptée le 2 octobre dernier. Celle-ci laisse en effet jusqu’en 2022 aux collectivités pour inclure une « part significative des produits » (50%) venant des circuits courts respectant l’environnement ou de l’agriculture biologique au menu des cantines.