La Ville de Schiltigheim, labellisée « commune nature » depuis 2016, a obtenu la plus haute distinction (trois libellules) en 2019
La distinction commune nature
3 libellules pour Schilick
La distinction « commune nature » a été initiée par la Région Grand Est et les Agences de l’eau pour encourager les pratiques respectueuses de la qualité de la ressource en eau. Grâce à ses engagements en faveur de la biodiversité, la ville de Schiltigheim a obtenu sa troisième libellule en 2019, plus haute distinction du label « commune nature ».
Pour signifier son engagement en faveur du zéro pesticide, chaque commune signe la charte régionale d’entretien des espaces communaux qui comporte 3 niveaux de mise en œuvre :
- Le niveau 1 ( 1 libellule) marque l’engagement de la commune dans la démarche « zéro pesticide » et la mise en place d’actions de sensibilisation des élus, du grand public et de formation des agents des services espaces verts.
- Le niveau 2 ( 2 libellules) témoigne de la suppression de l’utilisation des pesticides depuis au moins 1 an sur son territoire et la mise en œuvre d’une gestion différenciée de ses espaces verts selon les contraintes, la vocation de chaque espace et sa localisation.
- Le niveau 3 ( 3 libellules) correspond à la suppression complète des pesticides sur l’espace public, à la sensibilisation auprès des autres gestionnaires d’espaces de son territoire (y compris les espaces privés) et à l’initiation d’une démarche de préservation de la biodiversité et de restauration des milieux aquatiques.
Le zéro phyto, pourquoi ?
Préserver la qualité des eaux souterraines est un enjeu majeur pour les collectivités afin de préserver l’environnement et de garantir à tous l’accès à une ressource et une alimentation en eau potable pérenne. Entretenir les espaces verts et la voirie en ayant recours à des produits phytosanitaires dégrade nos ressources en eau. Protéger les eaux souterraines et les rivières, c’est préserver les milieux naturels et la biodiversité, tout autant que notre santé et celle de tous les êtres vivants dans notre environnement.
Le zéro phyto, comment ?
Afin de ne plus avoir recours aux produits phytosanitaires, des techniques de jardinage naturel sont développées, les aménagements sont adaptés et de nouveaux outils sont utilisés : arrachage manuel, désherbage mécanique thermique, débroussaillage, binage, remplacement de haies par des massifs en croissance libre, paillage, fauche tardive ou plantation de plantes pérennes et mieux adaptées au climat.
Source : https://www.grandest.fr/commune-nature/
La gestion différenciée des espaces
Un mode de gestion qui donne sa place à la nature en ville et rend notre cadre de vie plus agréable.
La gestion différenciée des espaces est un mode de gestion écologique, plus respectueux de l’environnement. Il s’agit de différentes stratégies mises en place pour entretenir les espaces verts et la voirie, sans avoir recours aux pesticides et en trouvant un équilibre entre la propreté et le développement de la biodiversité. Chaque espace qui constitue la ville ne demande pas le même entretien, l’objectif est de trouver une réponse adaptée. Plutôt que de traiter tous les espaces de la même manière, chacun bénéficie d’une traitement particulier en fonction de sa fréquentation, son usage, sa localisation ou ses caractéristiques.
A Schiltigheim, quatre types d’espaces ont été identifiés:
- Des espaces de “prestige” à entretien de type horticole, la végétation spontanée y est peu tolérée
- Des espaces jardinés à entretien régulier
- Des espaces rustiques à entretien modéré
- Des espaces naturels ou semi-naturels à entretien réduit
Changez votre regard sur les herbes sauvages
Afin de ne plus utiliser de produits phytosanitaires, les équipes des espaces verts ont recours à de nouvelles techniques de désherbage qui sont parfois moins rapides. Certains citoyens peuvent se poser des questions en constatant la présence de “mauvaises herbes” et pensent que la ville est moins biens entretenues. Pourtant, cette évolution témoigne d’une gestion responsable et raisonnable des espaces publics, il est important que les citoyens comprennent cette évolution et soient plus tolérants envers les herbes spontanées.